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Le Développement de l'enfant

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Message par Admin Lun 16 Fév - 16:24

Le développement de l'enfant

Synthèse de l’intervention du 16 Septembre 2014 Infirmières et étudiantes Puéricultrices de l’école de Clermont-Ferrand

LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DE L’ENFANT DE 3 MOIS A 3 ANS ET LE JEU

QU’EST-CE QUE LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR ?

Le développement psychomoteur est le développement de l’activité motrice et sensorielle traversée par le psychisme. Cette définition soulève un élément important : le psychisme et la motricité sont indissociables. On ne peut parler de motricité sans évoquer le lien étroit que l’aspect moteur entretien avec le domaine cognitif, émotionnel, social etc… Ce qui est important à retenir, c’est qu’il n’y a pas chez l’enfant d’un côté le développement moteur et de l’autre le développement psycho affectif, le développement du langage etc. L’enfant va développer simultanément tous ces domaines, et chacun de ces domaines est en inter relation avec l’autre.Tout est lié, imbriqué et concomitant !

« Tout mouvement est psychomoteur à partir du moment où il dépasse l’acte réflexe, parce que tout mouvement est sous-tendu par un désir, un sentiment, une émotion, une volonté. » Ainsi, on perçoit bien le lien entre le développement moteur et le développement psycho-affectif.

Le développement de la motricité respecte 3 lois :
- La loi de succession : Au fur et à mesure du développement de l’enfant, les gestes amples, grossiers, et imprécis de l’enfant vont devenir de plus en plus fins, précis et localisés. De même, l’enfant va passer d’une motricité involontaire, caractérisée à la naissance par les réflexes archaïques, à une motricité volontaire.

- La loi de Variabilité : Le développement psychomoteur n’est pas linéaire, les progrès ne sont pas uniformes et continus, il y a des périodes de progression intense, avec de nombreuses acquisitions, et des périodes de stagnation.

- La loi de différenciation: Il y a un ordre dans le développement de l’enfant.
Cette loi comprend 2 règles majeures :

La loi Céphalo -caudale : Le contrôle et la maturation musculaire s’acheminent selon une progression du haut vers les bas. Cela signifie que les muscles du haut du corps seront plus rapidement matures et sous le contrôle de la volonté que les muscles du bas du corps. Aussi, c’est la raison pour laquelle un enfant est en mesure de pouvoir tenir sa tête avant de tenir assis, car les muscles de son cou, plus proches du haut du corps, seront plus rapidement matures que ses muscles dorsaux.

La loi Proximo –dorsale : Le contrôle et la maturation musculaire s’acheminent de l’axe du corps vers les extrémités. Les muscles proche de l’axe médian du corps seront plus rapidement matures et sous le contrôle de la volonté. C’est pourquoi un enfant est capable de contrôler ses bras, se rapprocher ses deux mains, avant d’acquérir une motricité fine de ses doigts.

Le développement psychomoteur de l’enfant va dépendre de plusieurs facteurs :
- La maturité du cerveau : C’est parce que le cerveau a atteint un certain niveau de maturité que l’enfant va être capable de réaliser certains gestes, de commander ses muscles.

- Les aptitudes personnelles de l’enfant. Chaque enfant est porteur d’un baguage moteur qui lui est propre. C’est pourquoi, la rapidité d’acquisition des postures varie d’un enfant à un autre.

- Les expériences motrices : Elles influencent grandement ce bagage moteur. Plus elles sont nombreuses et riches plus l’enfant construira un bagage moteur important. C’est dans la répétition des expériences que l’enfant développe sa motricité.
- L’attitude de l’entourage de l’enfant : L’enfant a besoin, pour lui permettre un développement psychomoteur et psychoaffectif harmonieux, d’un environnement et d’un entourage sécurisant, stable, présent, bienveillant. Dans le cas contraire, il ne se laissera pas aller à ses expériences car il ne se sentira pas assez en confiance pour le faire.


La motricité est déjà un jeu en soi pour l’enfant ! L’enfant éprouve du plaisir à exercer son jeu, il aime faire, il aime découvrir l’espace dans lequel il évolue. C’est cette notion de plaisir associée à la motricité qui lui permet de s’ancrer dans l’apprentissage et d’évoluer cognitivement, psychiquement et affectivement.

LE DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DE L’ENFANT

Nous pouvons distinguer 2 temps principaux dans le développement psychomoteur de l’enfant de 3 mois à 3 ans :
- LA PHASE STATIQUE (0 – 4 mois), phase indispensable pour que par la suite l’enfant construise ses déplacements.
- LA PHASE DYNAMIQUE (5 mois – 3 ans), où l’enfant entre dans l’apprentissage des déplacements à proprement dit. Nous avons choisi de distinguer 2 sous-phases au sein de la phase dynamique :
- De 5 mois à 14 mois, jusqu'à l’acquisition de la bipédie (position sur 2 pieds).
- De 15 mois à 3 ans où l’enfant perfectionne sa marche, son équilibre, et sa motricité, jusqu'à acquérir une motricité proche de celle de l’adulte (bien plus tard).

Pour chaque acquisition de développement, chacun prend son temps !!

A travers ce premier message, nous voulons vous sensibiliser sur le fait que, certes, l’âge est un point de repère indéniable. Mais il faut surtout s’attacher à là ou l’enfant en est ! Chaque enfant se développe à son rythme et il est nécessaire de respecter le rythme de chaque enfant.

Pour chaque phase, nous allons parcourir :
- Les acquisitions de l’enfant pour la tranche d’âge concernée
- La place et du rôle de l’adulte, avec des conseils pratiques pour accompagner le développement psychomoteur.
- Les jeux présentant un intérêt pour le développement psychomoteur, en termes de motricité et de préhension principalement.

Le jeu possède un rôle extrêmement important dans le développement de l’enfant. Il sert « les trois grands domaines du développement humain, à savoir, le développement moteur, le développement cognitif et le développement social et affectif ».(1 )

(1) Communiqué de presse - Isabelle ROSKAM, professeur au Psychological Sciences Research Institute

Il s’agit de l’activité principale de l’enfant en période d’éveil.
Alors que chez l’adulte le jeu est un loisir, chez l’enfant, c’est avant tout une source d’apprentissage extrêmement importante ! On dit que l’enfant TRAVAILLE lorsqu'il joue.

Phase statique : de la naissance à 4 mois
On la nomme ainsi phase statique car l’enfant n’est pas encore capable de se déplacer. Par contre, il est dans l’expérimentation, et c’est ce qu’il apprend au jour le jour qui va lui permettre de commencer à se déplacer dans quelques mois. Il faut avoir à l’esprit que la motricité se construit tel un édifice : les premières expérimentations forment les premières pierres de l’édifice. Ces expériences, à travers le jeu notamment, doivent être nombreuses pour que l’enfant construise des bases solides pour poursuivre l’édifice de sa motricité. On parle de période sensible.

DE 0 A 2 MOIS :

POSITIONNEMENT : Le bébé présente une hypotonie axiale, des muscles de son cou jusqu’au bas de son dos. D'où l’intérêt de bien maintenir sa tête qui vacille. Parallèlement, il présente une hypertonie des membres supérieurs et inférieurs. Ses membres vont progressivement se détendre jusqu'à 2-3 mois.
Le bébé doit être positionné sur le dos. Rappelons également que pour le coucher, le bébé doit être positionné exclusivement sur le dos, pour prévenir le risque de mort subite du nourrisson.

PRÉHENSION : Il présente un réflexe archaïque d’agrippement, appelé le grasping. Il s’agit uniquement d’un réflexe.
A noter que la perte progressive des réflexes archaïques présents à la naissance est le témoin d’une maturation cérébrale.

RÔLE DE L’ADULTE : Il est très important car bébé est totalement dépendant de la posture dans laquelle l’adulte le place.

JEUX : Les premiers « jeux » de l’enfant sont surtout une stimulation sensorielle. Tous ses sens sont présents dès la naissance (vue, ouïe, toucher, odorat, goût), mais ne sont pas tous matures, notamment pour la vue. Il voit parfaitement à 25-30 cm mais au delà sa vision est floue. La vue s’améliore au cours des 3 premiers mois.

Vous pouvez proposer des mobiles, de la musique douce. Au départ il est surtout attiré par les couleurs contrastées (type œil de bœuf), la lumière. Puis par les couleurs vives, primaires, notamment le rouge. Mais le plus important pour lui reste néanmoins la relation avec l’adulte. Lui parler, le bercer… c’est ce qui contribuera le plus à son éveil.

VERS 3 - 4 MOIS :




POSITIONNEMENT : L’enfant est capable de tenir sa tête. La position dorsale : est sa position favorite jusqu’à 3 – 4 mois. Il s’agit d’une position de repos. L’enfant n’est pas en tension et se trouve ainsi plus disponible à son environnement. Il bouge ses membres, s’agite. Vers 4 mois, il commencer à passer la jambe sur la jambe opposée. Il s’agit des prémices du retournement. La position ventrale : Elle est très importante dans la construction de la motricité. Ne pas la proposer trop tôt. Cette position est très consommatrice d’énergie, et met l’enfant en tension. Elle peut être proposée sur de courts instants, au moment du change par exemple, et toujours sous votre surveillance. Evitez de positionner l’enfant directement sur le ventre, mais tentez plutôt de le faire passer de la position dorsale à ventrale. On lui montre ainsi le mouvement qu’il sera amené à faire seul dans quelques semaines. En revanche, il est très important de ne pas laisser positionner un enfant dans une position qu’il n’a pas encore acquise par lui-même. Sinon on le prive de cette expérience. Ne jamais laisser l’enfant positionné sur le ventre, le repositionner toujours sur le dos ensuite.
Il redresse la tête de 45 à 90° et s’appuie sur ses avant-bras.

PRÉHENSION : Le réflexe de grasping a disparu. Il laisse place à ce que l’on appelle une préhension contact = préhension involontaire, au contact avec l’objet, extrêmement semblable au grasping.
L’enfant s’intéresse de plus en plus à son environnement et particulièrement à ses mains, qu’il voit passer, sans savoir qu’elles lui appartiennent.

RÔLE DE L’ADULTE : Créer autour de lui un univers reposant avec des stimulations ponctuelles et différentes. Ne pas stimuler le tout le temps. C’est l’âge où on pourra commencer à lui proposer des jouets : néanmoins il faut garder à l’esprit que le plus important pour lui reste sa relation à l’adulte. C’est aussi dans la relation que vous avez avec lui que vous allez créer chez lui l’intérêt, l’envie d’expérimenter, de découvrir, de progresser…
Votre positionnement doit être pour lui contenant (entourant) et sécurisant. Il est important de parler à l’enfant, même si le nourrisson ne comprend pas les mots de l’adulte, il perçoit les intonations de la voix, son intensité, la charge émotionnelle véhiculée etc…

JEUX : Il s’agira principalement de jeux au sol. Installez-vous sur un tapis d’éveil, placez-vous en face du nourrisson : stimulez la rotation de la tête (avec le regard ou un objet), ou encore favorisez la préhension (mettre vos mains dans les siennes). Les jeux à cet âge ont un rôle sensoriel et de préhension. Vous pouvez proposer : - Musiques douces, boite à musique… - Jouets de différentes formes, textures, bruits, pour stimuler la sensorialité : peluche, jouets en tissu, anneaux, cubes en tissus faciles à attraper… Ces jouets doivent être de taille suffisante pour que les enfants ne risquent pas de les ingérer. - Hochets (léger, pas trop grand, lavable, incassable, facile à attraper, unicolore, sonores ou non). Présentez le jouet à l’enfant pour qu’il le voie, puis présentez-lui dans la main, cela va l’aider à coordonner sa vision et sa préhension. Petit à petit, au fur et à mesure de son développement, de ses expériences, il comprendra l’action qu’il a sur l’objet. Le tapis d’éveil : Il existe 2 sortes de tapis d’éveil : avec ou sans portique. A cet âge, le portique présente un intérêt particulier car il stimule et éveille l’enfant qui est sur le dos (vision, intérêt…). Il le conduira petit à petit à ramener les mains vers l’avant, car il aura envie d’attraper les objets du portique. Néanmoins il ne doit être proposé que sur de courts instants, sinon l’enfant ne s’intéressera pas au reste de son environnement. Choisir un tapis : Il doit être assez ferme mais pas trop dur pour être confortable, pas trop grand (il faut en revanche un grand tapis quand l’enfant commence à se déplacer). Il ne doit pas glisser sur le sol. Evitez les couvertures/couettes (entrainé par le tissu, il ne fera pas le mouvement de manière autonome). Enfin, le tapis ne doit pas être trop encombré (2-3 jouets à la fois, que l’on renouvelle souvent).

Phase dynamique : 5 mois à 14 mois.

On appelle cette phase la phase dynamique car durant cette période l’enfant est extrêmement moteur, à la recherche de nouvelles expériences motrices, il réalise de nombreuses nouvelles acquisition.

5-6 MOIS :



Sur le ventre : Acquisition du retournement Ventre-Dos.
Position très intéressante pour l’enfant qui lui permet de muscler son dos et lui permettra par la suite l’acquisition de la position assise. Il commence à pousser sur ses bras, relève sa tête et se décolle quelques instants du sol. Au fur et à mesure l’enfant sera en capacité de pousser plus intensément sur ses bras pour se relever en prenant appui sur ses mains. Cela lui permet, à plat ventre, de facilement utiliser ses mains pour jouer.

Préhension : Acquisition d’une préhension globale, palmaire, imprécise volontaire qui coïncide avec la coordination Vision/Préhension. Vers 6 mois, l’enfant va être en mesure de tenir un objet dans chaque main. C’est également la période ou l’enfant commence à tout porter à sa bouche, afin d’éprouver l’objet, de le comprendre et de l’explorer. Attention à l’hygiène des jouets. Lavage régulier (1 fois par semaine) au lave-vaisselle ou désinfectant détergent alimentaire.

JEUX : Période où l’enfant a toujours beaucoup d’intérêt pour les jeux sensoriels ; Le tapis d’éveil est toujours très adapté à cet âge-là. Vous pouvez proposer les mêmes jeux que ceux cités précédemment. Jouez sur les différentes textures, sur les couleurs, les bruits ; Toujours en évitant de choisir des objets qui stimulent tous les sens. Jamais plus de 2 sens à la fois. Evitez désormais de poser l’objet directement dans la main de l’enfant. Quand il est sur le dos, montrez lui, ou faites du bruit avec pour qu’il tourne la tête vers l’objet et ait l’initiative de le prendre. Ainsi il mobilise d’avantage son corps. Par ce biais, c’est également une façon de communiquer avec l’enfant et de rentrer en interaction avec lui.

7 – 8 MOIS :




Sur le ventre : c’est l’alternance des appuis. essentiel dans le développement de l’équilibre. Acquisition du retournement dos ventre. L’enfant peut désormais se retourner dans le sens VENTRE-DOS et DOS-VENTRE. Il va expérimenter ce retournement, et va de plus en plus le maîtriser.
Vers 8 mois, certains enfants se déplacent en roulé-boulé, dos -> ventre -> dos. Ce 1er mode de locomotion maîtrisé, qui lui permet d’explorer son environnement proche
Position du parachutiste : vers la position assise. Cette position est une position intermédiaire entre le plat ventre et la station assise. En effet, c’est à partir du plat ventre que l’enfant va apprendre à se redresser pour s’asseoir, en passant par des positions intermédiaires, comme celle du parachutiste Petit à petit l’enfant va être en mesure de se tenir assis seul, grâce à un bon tonus des muscles dorsaux.

Position du parachutiste
Eviter de le tirer par les bras pour l’asseoir ainsi on le fait passer d’une station à plat dos à une station assise, ce qui n’est pas physiologique et l’empêche de découvrir une position intermédiaire, comme la position du parachutiste. Eviter de placer l’enfant dans une position qu’il ne maîtrise pas encore, ou pour laquelle il ne sait se sortir, même s’il y est arrivé par lui-même. Ne pas pouvoir sortir d’une position, comme la station assise par exemple entraîne l’enfant à rester figé assis, ce qui le limite dans ses expériences motrices, le met en tension. Souvent l’adulte dans un souci de sécurité, peut installer des coussins autour de l’enfant pour éviter en cas de déséquilibre qu’il ne se blesse. En réalité, on le fige, on le prive de sa liberté de mouvements, en le figeant dans une position dont il ne peut sortir du fait de l’encombrement de l’espace par les coussins.

Préhension : Pince inférieure = Il saisit les objets avec la partie inférieure de la main (entre le pouce et le petit doigt).

JEUX : Livres sensoriels en tissus, plastifiés, cartonnés. L’enfant exerce sa pince fine inférieure, et est capable de saisir les pages. Un large choix de textures, simple de manipulation, qui ne nécessite pas une préhension extrêmement fine, car page épaisses … Riches d’expériences tactiles et permettant de développer sa motricité fine. C’est également le moyen de réaliser un premier contact avec l’objet livre.
Tableaux d’activité : Ils doivent offrir des manipulations variées et être adaptés aux capacités de l’enfant. Attention à ne pas choisir un tableau comportant trop d’électronique, trop de stimulations.

9 mois – 10 mois:


Rampe, d’abord vers l’arrière avant de maîtriser vers l’avant.
Il commence à être mobile et va exprimer le désir d’aller explorer son environnement, de sortir du tapis d’éveil. Il faut garantir une qualité d’hygiène suffisante des sols et sécuriser l’environnement, avec par exemple pour les prises électriques : cache ou systèmes éclipse. Il faut laisser l’enfant explorer son environnement mais il est impératif de sécuriser l’environnement dans lequel l’enfant est amené à se déplacer et de le surveiller de manière accrue. Ainsi si l’environnement est sécurisé, vous ne serez pas dans l’injonction en permanence, risquant de freiner l’enfant dans son désir d’exploration. Nous sommes dans une phase où l’enfant a besoin du regard bienveillant de l’adulte pour se laisser aller à la découverte de son environnement. Il faut qu’il perçoive qu’il peut vous faire confiance, et que vous êtes là dans une posture bienveillante qui veille sur lui.
Préhension : en pince fine supérieure.
JEUX : Parcours de motricité avec franchissement d’obstacles, comme des arceaux par exemple. L’enfant exerce la latéralisation des appuis, son équilibre, la coordination de ses mouvements Jeux qui incitent aux déplacements, comme les jouets à traîner, à pousser, à faire rouler. Objet soutient pour les tentatives de verticalisation, utiliser du mobilier, chaise, petite tables, mais s’assurer de leur stabilité.
Il aime les mêmes jouets qu’auparavant mais diversifie leur utilisation : tableaux d’activité,jeux d’empilement simple. Lui permet d’exercer sa pince fine supérieure et va devenir de plus en plus habile. Tant pis s’il n’utilise pas le jouet telle que la notice d’utilisation le stipule ou selon l’ordre de grosseur des anneaux à empiler par exemple, l’important c’est qu’il manipule ! Cela lui permet de développer son imaginaire, de s’approprier l’objet à sa façon.

11 MOIS – 14 MOIS :



L’enfant peut se déplacer à 4 pattes, puis petit à petit va gagner en confiance et en maitrise et va faire ce que l’on appelle la marche de l’ours : C’est une marche à 4 pattes plus assurée sur les mains et les pieds. Le 4 pattes ne retarde pas l’acquisition de la marche mais lui permet au contraire de s’installer de manière progressive. A contrario, ce n’est pas parce qu’un enfant n’utilise pas le 4 pattes qu’il ne marchera pas. Chaque enfant choisi son mode de déplacement, en attendant d’être suffisamment assuré pour la marche. Ce qui compte, c’est qu’il se déplace !

A partir de cet âge, l’enfant est capable de tenir debout.

JEUX :
Objets favorisant les déplacements, la mise en mouvements, l’accès à l’autonomie. Parcours moteur court qui exerce l’enfant aux franchissements d’obstacles à 4 pattes et permet de développer sa coordination, d’affiner l’alternance des appuis et de renforcer son équilibre.
Quand l’enfant se déplace à 4 pattes, il peut être intéressant de lui proposer de petits obstacles à franchir, cela lui plaira beaucoup, et lui permettra d’exercer ce mode de déplacements. Vous pouvez utiliser du matériel simple, pour créer des petits parcours avec ce que vous avez à la maison : matelas coussin, en voici un exemple très simple.
Mais attention à la sécurité !
En regard de la motricité fine : Il est de plus en plus précis dans sa préhension : apprécie la notion de contenant contenu. Début de jeu d’encastrement simple, jeu d’empilement simple. Jouets à pousser, Chariot: L’enfant n’a pas encore une marche bien assurée, ces objets lui servent de soutien. De plus, le plaisir de le faire rouler, de pousser, l’incite au déplacement. Il pourra le réutiliser plus tard, même une fois qu’il sera plus aguerri avec la marche, par plaisir.
Phase dynamique : 15 mois à 3 ans.

15-18 mois :

Au niveau de la motricité globale, entre 15 et 18 mois, l’enfant est totalement autonome pour la marche et son équilibre s’affirme. Il va monter les escaliers à 4 pattes mais il ne peut pas les descendre et il pourra commencer à courir en tombant souvent. De plus, l’enfant va beaucoup aimer pousser, renvoyer, jeter un ballon à l’adulte. Au niveau de la préhension, il a acquis le relâchement fin et précis. Afin de montrer la précision de ses gestes, on peut dire que l’enfant est capable d’introduire une bille dans un goulot de bouteille (néanmoins attention à ne jamais proposer une activité avec de petits objets sans une surveillance extrêmement accrue de votre part). L’enfant va commencer à pouvoir faire des tours de cube, à reconnaître certaines formes et à les encastrer. Il peut aussi tenir un crayon et reproduire un trait qu’aura fait l’adulte grossièrement. Pour ce qui est de l’accompagnement de l’adulte à cette phase-là, il est nécessaire de savoir rester discret tout en étant sécurisant, en l’encourageant verbalement le plus souvent possible dans le but de lui donner envie d’expérimenter des choses. Il faut alors éviter de faire à sa place car l’enfant aime faire seul mais surtout plus l’enfant reproduit les gestes, plus ils lui deviendront faciles à exécuter. Dans le choix des jeux, on pourra utiliser beaucoup de jeux de ballons, de balles. Plutôt pour la préhension, on pourra mettre à disposition de l’enfant des cubes (construction), des jeux d’encastrement simples ou simplement des crayons.

18-24 mois

Au niveau de la motricité globale, à partir de 21 mois, l’enfant peut monter et descendre les escaliers seul (il l’aura d’abord expérimenté avec l’aide de l’adulte). Il met deux pieds sur chaque marche. L’enfant va beaucoup aimer tirer quelque chose derrière lui. Il va également commencer à sauter les pieds joints. Il va énormément grimper. C’est une phase où l’enfant est très curieux sur le plan moteur et où il expérimente son corps de bien des manières différentes. De plus, il pourra maintenant pousser un ballon avec le pied sans perdre l’équilibre. Au niveau de la préhension, il est en capacité de boire et de manger seul assez proprement. Il pourra commencer à s’habiller et se déshabiller seul, à condition que ses vêtements restent simples. L’enfant commence à expérimenter le graphisme (gribouillis).



Pour ce qui est de l’accompagnement de l’adulte, il est important dans cette phase de rester très vigilant sur la sécurisation de l’environnement car l’enfant cherche à grimper partout, à toucher à tout. De plus, il ne faut intervenir dans les mouvements de l’enfant que si celui-ci est en difficultés. S’il se met en danger, ne l’arrêter qu’au dernier moment afin de lui laisser expérimenter au maximum. Quand vous l’arrêtez, pensez toujours à lui expliquer quel était le danger. Dans le choix des jeux, on privilégiera tout d’abord les jeux de ballons, les jeux à tirer. On pourra également créer des parcours de motricité pour permettre à l’enfant d’expérimenter sa motricité globale. Il existe des parcours en commerce mais il est tout à fait possible de créer ces parcours avec le mobilier déjà présent à domicile (petit banc, passer sous une table, etc…). En ce qui concerne la préhension, on pourra toujours proposer à l’enfant des jeux de construction de type Lego, des jeux
d’encastrement un peu complexifiés ; des jeux qui lui permettront d’exercer sa motricité fine.

2-3 ans
Au niveau de la motricité globale, l’enfant est capable de monter et descendre les escaliers comme l’adulte. Il pourra sauter sur un pied ou faire du tricycle. Pendant cette phase, l’enfant est très tonique et son équilibre est maintenant stable. Au niveau de la préhension, l’enfant peut ouvrir et fermer des portes. Il pourra complètement s’habiller seul. Il exerce toujours le graphisme et pourra dessiner un bonhomme têtard (un rond et quatre traits pour les membres). Pour ce qui est de l’accompagnement de l’adulte, ici l’adulte devient un réel complice de jeux pour permettre à l’enfant d’entrer en communication avec autrui par ce biais-là. L’adulte est donc force de proposition. En ce qui concerne le choix des jeux, il faut proposer à l’enfant tout ce qui lui permettra de s’exercer : tricycle, parcours de motricité, etc… L’enfant aime, à cet âge là, expérimenter le graphisme ; il parait alors intéressant de lui permettre de découvrir toutes les formes de graphismes : crayon, feutre, craies grasses, peinture au pinceau ou au doigt. C’est aussi l’âge auquel on peut introduire les jeux de création : gommettes, pâte à modeler ou à sel, etc….

Conclusion de la phase de 15 mois à 3 ans : Pour cette tranche d’âge, tous les jeux peuvent être utilisés. Ce qui est important c’est de ne pas proposer à l’enfant trop de jeux mais plutôt de lui en proposer quelques-uns et de les changer régulièrement. L’enfant redécouvrira à chaque fois les jeux et les expérimentera d’une façon différente d’une fois sur l’autre.

LA SÉCURITÉ DANS LES JEUX
N’oubliez pas la sécurité dans les jeux et les activités que vous proposez aux enfants ! Assurez-vous que les jouets que vous possédez ainsi que votre matériel de puériculture respectent les normes de sécurité en vigueur.

AUTOUR DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES

L’utilisation du transat
À réserver aux moments de repas et de digestion (régurgitations), ou pour de très courts instants. Si vous devez accompagner un autre enfant aux toilettes par exemple, vous pouvez installer le nourrisson dans un transat, pour qu’il soit en sécurité. A utiliser jusqu’à 6-8 mois environ avant que l’enfant ne tienne assis.
Il faut limiter son utilisation car : - L’enfant est limité dans ses gestes (il ne peut pas se mobiliser, récupérer un jouet, il est privé d’initiatives spontanées). - Le transat ne l’encourage pas à bouger, il le conforte dans une certaine passivité.
A noter que le transat balancelle n’est pas un dispositif conseillé.

L’utilisation du portique
Le portique est à utiliser avec parcimonie. En effet, si dans les premiers mois de vie il peut être utile, il pourra malgré tout être délétère s’il est trop utilisé. Le portique est bénéfique les premiers temps car il permet à l’enfant de coordonner sa vision et sa préhension puisqu’il aura envie d’attraper les objets se trouvant devant ses yeux. Cela lui permet aussi de voir ses deux mains se rejoindre devant ses yeux, ce qui est un élément important dans les bases de la préhension et de la connaissance de son corps. Néanmoins, le portique doit être utilisé que sur de courts instants car il peut vite installer l’enfant dans une certaine passivité. En effet, l’enfant ayant tout devant ses yeux ne cherchera pas à observer ce qu’il y a autour de lui. Plus tard, cela ne l’aidera pas à se tourner et à se déplacer. Il sera aussi limité dans ses mouvements par les pieds du portique. Le portique peut être alors posé non pas au-dessus de l’enfant mais à côté de lui pour lui donner envie de se tourner pour attraper les jouets ou de se déplacer pour s’installer dessous.

L’utilisation du parc
Il peut être proposé chez des enfants de 4 à 18 mois environ. Ne pas le proposer avant car ce n’est pas assez contenant pour l’enfant.
Tant qu’il ne sait pas bien se déplacer, il y trouve un espace suffisant pour exercer sa motricité. Quand l’enfant commence à se déplacer, le parc ne lui suffit plus. Vous pouvez néanmoins l’utiliser par courtes périodes, si vous avez à vous occuper d’un autre enfant, par exemple.
Avantage : Espace bien à lui, espace protégé.
Utilisation : Ne pas l’utiliser sur de longues périodes car ce petit espace limite la découverte. Ne pas l’utiliser pour aider la verticalisation (l’enfant tire sur ses bras au lieu de pousser sur ses jambes et de s’aider d’un support). Ne pas poser l’enfant assis. Lui proposer 2 ou 3 jouets, que l’on renouvelle fréquemment.
Choix du parc : - Il existe des parcs à barreaux ou à filet. Privilégiez le parc à barreaux, en bois si possible, qui sera plus solide et stable. - Le parc doit répondre à certaines normes de sécurité, notamment concernant sa hauteur et l’espacement des barreaux. Renseignez-vous sur les normes de sécurité qui doivent être respectées avant l’achat du parc.

Le port de chaussures pour l’apprentissage de la marche

Les chaussures ne servent qu’à protéger l’enfant du froid ou des blessures à l’extérieur. En effet, il est préférable que l’enfant apprenne à marcher pieds nus car cela permet à tous les muscles des pieds, des chevilles mais aussi des mollets de se développer et de se renforcer en bonne position. La chaussure est alors ici plutôt une entrave du fait qu’elle contient le muscle au lieu de le laisser libre.
De plus, marcher pieds nus permet à l’enfant de rencontrer différentes matières au sol ce qui constitue un réel éveil sensoriel mais cela lui permet aussi d’apprendre à connaître son corps à travers cet éveil.
De plus, pour que l’enfant soit totalement libre dans ses mouvements, il est nécessaire qu’il soit dans des vêtements où il est à l’aise. Les vêtements ne doivent pas être trop petit (restreint les mouvements) ou trop grand (entravent dans les déplacements). Ils doivent rester le plus simple possible en évitant les robes (se coinçant sous les genoux à quatre pattes).

Un enfant qui ne marche pas, à 15 mois, est-il en retard ?
On dit qu’en moyenne l’enfant acquiert la marche entre 12 et 15 mois. Néanmoins, il n’y a pas de norme d’âge aussi stricte.
Si l’enfant n’a pas acquis la marche à 15 mois, l’important est alors d’observer l’enfant dans sa globalité : est ce qu’il se déplace ? Est-ce qu’il présente d’autres retards d’autres ordres (par exemple le langage… on est à un âge ou il produit ses premiers mots).
Si l’enfant se déplace à 4 pattes par exemple à 15 mois : lui donner du temps ! Chacun évolue à son rythme. Il n’utilisera plus jamais le 4 pattes après… Le plus important, c’est qu’il se déplace ! Qu’il acquiert de petites compétences au jour le jour.

A ne pas faire : Ne pas faire marcher l’enfant, le tenir en position debout. Toujours garder à l’esprit qu’il ne faut pas positionner un enfant dans une position qu’il n’a pas acquise par lui-même et dont il ne peut se sortir seul. Souvent le retard est lié au peu d’expériences motrices faites en amont. Il a brûlé certaines étapes. Les piliers de « l’édifice » de sa motricité ne sont pas encore assez solides. Ne le forcez pas, laissez-lui alors du temps.
Néanmoins si vous constatez que l’enfant manque de tonus, stagne dans ses acquisitions, manque de dynamisme… orientez les parents vers une consultation pédiatrique. Il est important d’éliminer une pathologie sous-jacente.

Utilisation du trotteur / youpala
Le trotteur est un élément qui induit l’enfant en erreur sur beaucoup de points : - Il fausse l’équilibre de l’enfant : retenu par la culotte de soutien, l’enfant n’expérimente pas le poids réel de son corps sur ses jambes et aura alors du mal à exercer l’alternance des appuis (c’est-à-dire un pied après l’autre) - Il fausse la vitesse de déplacement : l’enfant a juste besoin de « remuer » les jambes pour avancer à une vitesse assez rapide étant emporté par les roulettes, ce qui n’est pas du tout le cas dans la marche qui au début reste lente. - Il fausse l’appréciation des distances : le contour (ou le cercle) du trotteur rencontrera toujours les obstacles avant que l’enfant ne puisse les toucher lui-même, ce que l’enfant aura beaucoup de mal à comprendre. De plus, le trotteur peut-être à l’origine de malposition du pied comme la marche sur la pointe des pieds ou de malposition des hanches car les enfants dans le trotteur ont une tendance à se tenir le dos très en arrière par rapport aux jambes ce qui n’est pas du tout une position adéquate pour les hanches.
Dans le trotteur, l’enfant est limité dans tous ses mouvements et complètement dépendant de l’adulte. En effet, placé dans le youpala, l’enfant ne peut pas décider seul de son moyen de déplacement (quatre pattes, ramper, marche), de ses jouets (une fois tombé il ne peut pas les ramasser) ni du moment où il veut sortir du trotteur. On peut également rajouter que le trotteur prive l’enfant de l’expérimentation des chutes. Pour qu’un enfant ait le réflexe de se protéger quand il tombe, il est nécessaire qu’il soit tombé plusieurs fois avant. Pour finir, le trotteur est un élément pouvant se révéler dangereux du fait que l’enfant ne voit pas les obstacles et puisse ainsi chuter ; et également du fait que le risque de renversement est toujours possible si l’enfant cherche à attraper un jouet au sol.

PRINCIPES DE BASE, FIL CONDUCTEUR POUR LE CHOIX DES JEUX

Nous sommes souvent noyés parmi les différentes publicités ventant le mérite de tel ou tel nouveau jouet, présenté comme révolutionnaire. Or, tous les jeux proposés dans le commerce ne sont pas des plus adaptés pour l’enfant. Nous allons évoquer quelques points, liste non exhaustive, pour vous aider dans le choix des jeux et comment les proposer à l’enfant :

Tout d’abord, ce qu’il est important d’avoir à l’esprit :

- Ne pas sur-stimuler l’enfant, ni à l’inverse le freiner dans ses acquisitions.
- Bien garder à l’esprit que l’enfant n’est pas tout le temps entrain de jouer. Il y a des moments où d’apparence il ne « fait rien ». Il est important de respecter ces temps, car il se passe des choses pour l’enfant : il intègre ce qu’il a appris précédemment, ses dernières expériences, se ressource avant de pouvoir continuer à jouer, c’est aussi un espace de liberté…
- Le jeu doit rester un plaisir avant tout pour l’enfant. Ne pas induire de compétition entre les enfants. Ne pas comparer les enfants.
- Laisser l’enfant faire et découvrir par lui-même

« Si nous l’aidons à résoudre tous les problèmes, nous lui volons le plus important : son développement mental ». Emmi PIKLER (pédiatre hongroise).

- Ne pas faire à la place de l’enfant. Bannir le « regardes, il faut faire comme ça ». L’enfant apprend à manipuler l’objet, tant pis s’il ne le manipule pas comme la règle d’utilisation le stipule. L’important est qu’il manipule, invente, imagines, expérimente… ce qui n’est pas possible s’il est juste dans l’imitation de l’adulte. Accompagner l’enfant dans le jeu Votre rôle est important ! Ne pas intervenir dans le jeu sauf si l’enfant se trouve en difficultés. Sinon, le laisser trouver les solutions par lui-même.
MAIS, sans intervenir, l’enfant doit sentir que vous êtes la !
Au niveau affectif, l’enfant a besoin d’être suffisamment sécurisé et rassuré pour se laisser aller à jouer. Donc, l’adulte doit avoir une présence sécurisante et contenante pour l’enfant. L’adulte doit donc être présent, rassurant, répondant aux sollicitations de l’enfant…
- Ne pas interrompre brutalement l’enfant absorbé par son jeu. Le laisser terminer ou l’avertir à l’avance que l’on va arrêter de jouer pour passer à table, par exemple dans 5 minutes. Sinon, on le coupe trop brusquement de l’imaginaire dans lequel il était.

Pour le choix du jeu :


Proposer des jeux adaptés au stade de développement psychomoteur de l’enfant. On va choisir un jeu en fonction du stade d’acquisition de l’enfant, et moins en fonction de son âge. C’est important car : un jeu trop facile sera source d’abandon. Mais un jeu trop difficile sera source de passivité (il y aura alors trop d’informations que l’enfant n’arrive pas à gérer. Il n’y a donc pas d’imagination possible).
Favoriser les jeux simples. Nul ne sert de proposer des jeux trop complexes aux enfants. Un jeu simple comme les cubes par exemple, permet de développer l’imaginaire de l’enfant, qui construira une histoire autour de son jeu. Chez l’enfant, toute expérience fait jeu et tout jeu favorise son développement.
Lorsque l’enfant manipule un carton ou un papier par exemple : il joue ! Cette expérience qui peut apparaître sans grand intérêt du point de vue de l’adulte, est source d’apprentissage pour lui et donc de développement.
Eviter les jeux stimulant tous les sens à la fois. Favoriser plutôt des jeux stimulant un ou deux sens maximum à la fois. Le jeu associant couleur, lumière, son, textures… en un même jeu est trop complexe pour un enfant. Il devient alors passif face à un jeu qu’il ne peut maîtriser.
Attention aux phénomènes de mode et aux attraits commerciaux : les jouets les plus complexes ne sont pas forcément des plus adaptés.

Proposer peu de jouets à la fois (2-3 maximum), mais les renouveler souvent.
A noter : la capacité de concentration de l’enfant avant 2 ans est de 3 à 5 minutes ! A 3 ans, elle est de 10 à 15 minutes ! L’enfant peut donc changer de jeu toutes les 5 minutes, il n’est pas, pour autant, hyperactif !
Jeu individuel et en groupe : Jusqu’à 2 ans, l’enfant est dans un temps de jeu individuel. Aux alentours de 2 ans ½ il acquiert la capacité de faire un jeu à plusieurs c'est-à-dire d’attendre son tour et de laisser jouer les autres sur le même support.


BIBLIOGRAPHIE
De la naissance au premiers pas _ Accompagner l’enfant dans ses découvertes motrices. Michèle FORESTIER. Edition ERES. Dépôt légal : Septembre 2011. 279 pages
L’explorateur nu _ Plaisir du jeu, Découverte du jeu. Jean EPSTEIN et Chloé RADIGUET. Editions universitaires 1997. Dépôt légal : Décembre 1999. 135 pages
PDF Psychomotricité : Développement psychomoteur de l’enfant. Faculté de médecine, Université Pierre et Marie Curie. Réalisé par Nelly THOMAS. Mise à jour le 2 décembre 2002.
Eveil et jeux de l’enfant de 0 à 12 mois. Plaquette du conseil général de la Marne. Impression conseil général de la marne en Septembre 2012.
Eveil et jeux de l’enfant de 12 à 24 mois. Plaquette du conseil général de la Marne. Septembre 2012
Guide PMI : Observer et accompagner le développement de l’enfant de 0 à 6 ans
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